Cinq portraits d'enfants et leurs familles aidés par PSE

Les deux parents travaillent. Le père est porteur, journalier sans qualification et sans assurance du lendemain et la mère, ouvrière en usine. Mais leurs salaires ne suffisent pas pour faire vivre les 4 enfants.

Avec 1,3 $ par personne et par jour, ils sont dans notre catégorie 1, la plus basse ! … La dernière est encore bébé et les trois autres, scolarisés par PSE en écoles publiques, bénéficient, en plus, d’un repas par jour, de 42 kg de riz par mois, ainsi que de la carte de santé pour toute la famille. Nous venons de proposer au père une formation courte, à FLIP, pour qu’il puisse accéder à un vrai travail et prendre en charge sa famille.

C’est vraiment le manque de formation, qui empêche de s’en sortir ! …

 

Pour 4 personnes, ils louent une petite chambre d’1 m ½ sur 2, sale et mal entretenue, dans un environnement de petits voyous. La mère est serveuse, mais avec un salaire trop bas. Le père est drogué, et violent envers femme et enfants qu’il emmène souvent avec lui pour mendier, car il est trop paresseux pour travailler.

Il a fallu négocier, pour qu’il accepte, enfin, de laisser leur fille de 9 ans venir à l’école. Mais comme elle n’avait jamais étudié, en retard de 3 ans déjà, nous la scolarisons dans notre Centre de Rattrapage. Et, pour la protéger, nous avons dû décider, en plus, de la prendre au pensionnat. Son petit frère de 7 ans, moins à risque, est sur nos listes d’attente. Malheureusement, l’histoire se répète…

Et je me réjouis que nous soyons là pour continuer à éviter les catastrophes !

 

Les parents, qui se droguent, ont divorcé et sont partis chacun de leur côté, laissant leurs 2 filles à la grand-mère qui essaie de s’en sortir en vendant des légumes, ce qui leur apporte 1,25 $ par personne et par jour. Pas de quoi se nourrir…

PSE leur fournit donc 5 kg de riz par semaine, la carte de santé et la prise en charge de l’aînée (4 ans) dans une de nos garderies et de la plus jeune (même pas 3 ans) chez une assistante maternelle à la journée. Heureusement que ces enfants, abandonnés par des parents, encore jeunes, qui sont partis sur des chemins sans issue, ont une grand-mère qui peut prendre soin d’eux !

Mais seule, elle ne peut y arriver et a bien besoin de l’aide de PSE !

 

La famille est très pauvre. Le père est porteur au marché avec, évidemment, non seulement un revenu très bas mais, en plus très irrégulier. La mère, qui fait des vaisselles pour quelques centaines
de riels, est enceinte de 9 mois. Les deux filles de 15 et 10 ans, vivent avec la grand-mère qui s’occupe de les scolariser. Seul le garçon de 6 ans vit avec ses parents qui n’ont pas les moyens de
payer l’école.

Nous le prenons donc en charge en école publique, avec un repas par jour et un accompagnement périscolaire à mitemps car la famille habite le long d’un canal et les risques sont grands, pour l’enfant, de rester seul quand les parents sont absents, d’autant qu’ils habitent une zone de drogue, de petit banditisme, de jeux, d’insécurité…

J’ai toujours du mal à supporter que des parents doivent se séparer de leurs enfants, juste parce qu’ils n’ont pas les moyens de les élever eux-mêmes…

 

Une situation catastrophique ! Un père drogué, qui vient de partir en abandonnant la famille. Une jeune maman de 32 ans, souvent malade à cause d’un problème de coeur, et enceinte de 4 mois. Elle est gardienne de motos près de chez elle et gagne 3 $ par jour - irrégulièrement - pour nourrir ses 4 garçons…

Parfois, la famille vit avec les grands parents, chiffonniers, dans une toute petite cabane et, d’autres fois, la mère dort avec ses enfants, dans un parc voisin… La priorité, c’était de les nourrir (nous leur fournissons le diner pour 5 personnes et 10 kg de riz par semaine) ; de donner à la maman de quoi gagner davantage (nous l’avons embauchée pour un travail social et lui donnons, en plus, un soutien financier pour 3 mois) ; et de prendre en charge les enfants pendant la journée (pour l’aîné de 6 ans, l’école publique, avec un repas par jour ; pour les 2 suivants, de 5 et 4 ans, garderie avec 2 repas par jour, et, pour le dernier, de 2 ans ½, le placement, à la journée, chez une Assistante Maternelle).

Une maman abandonnée, qui n’a aucun moyen de s’en sortir mais, par contre, ne veut pas se séparer de ses enfants. PSE est là pour elle.