Pich est la maman de deux garçons, dont Daravisal, 4 ans, qui est accueilli chaque jour dans une des garderies-maternelles de PSE. Mais il n'est pas le seul à bénéficier du soutien de l'association, puisque toute la famille a intégré les programmes depuis 2018.
Aujourd'hui, la famille vit près du centre PSE de Phnom Penh, mais à l'époque où ils sollicitent l'aide de l'association, ils vivent dans des conditions de vie très difficiles, dans le quartier de Toul Pongro, au sud de Phnom Penh. Ils logent sous les combles en tôle d'une maison déjà louée. Le mari est tailleur mais les commandes se font rares, et Pich travaille à l'usine pour un salaire de misère qui ne couvre pas le loyer et les dépenses de base quotidiennes.
Pich se tourne alors vers PSE pour demander de l'aide. L'ainé intègre une des garderies-maternelles de PSE. L'année d'après, son petit frère Daravisal le rejoint et la maman est acceptée dans la filière couture de programme de formation courte destiné aux parents des enfants pris en charge. Cette formation lui permet en quelques mois d'avoir les compétences nécessaires pour accéder à un emploi mieux qualifié. Elle décide de postuler à l'atelier couture de PSE, où elle travaille encore. Elle y confectionne notamment les uniformes pour les élèves.
« Ce travail est très important pour moi car il est stable et me permet de gagner de quoi subvenir aux besoins de ma famille. Notre vie a complètement changé, je ne pensais pas que c'était possible. Je ne suis plus inquiète pour le futur » témoigne Pich.
Durant la pandémie, la famille reçoit une aide d'urgence de PSE, notamment suite à la perte d'emploi du mari de Pich. Aujourd'hui, leur situation s'est stabilisée.
La famille bénéficie chaque mois d'une compensation en riz, environ 15 kilos. Son ainé va désormais à l'école primaire du quartier. Il reçoit chaque jour un repas et PSE lui a fourni son uniforme et le matériel scolaire dont il a besoin.
« Mes deux enfants peuvent aller à l'école et recevoir une bonne éducation, ce qui veut dire qu'ils ont une chance de s'en sortir dans la vie. Daravisal a le sourire en allant à la garderie chaque jour, et je le vois souvent jouer avec tous les amis qu'il s'est fait. Ça me donne le sourire aussi ! » conclut Pich.
Une prise en charge possible grâce au parrainage
Depuis le début de leurs actions au Cambodge, Christian et Marie-France des Pallières, les fondateurs de PSE, ont fait le choix de compter sur le parrainage pour assurer la pérennité des programmes de l'association. L'engagement que nous prenons auprès des enfants est fort : nous les menons de la misère à un métier !
La prise en charge globale que nous offrons aux enfants se fait sur la durée. Nous nous engageons jusqu'au bout et ne laissons aucun enfant au bord de la route.
