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L’histoire de notre association qui agit pour les enfants pauvres du Cambodge

Fondée par Christian et Marie-France des Pallières il y a 25 ans après qu'ils ont découvert la décharge de Phnom Penh où travaillaient et vivaient des milliers d'enfants, l'association Pour un Sourire d'Enfant (PSE) a déjà sauvé 12 000 enfants de la misère !

Découvrez en 7 minutes toute l'histoire de notre association !

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Une situation catastrophique pour les enfants pauvres du Cambodge

En 1995, le Cambodge sort à peine de 25 années de guerre, dont 4 passées sous la dictature des Khmers rouges ; le pays est dévasté.
Il n’existe plus aucun repère, plus aucune structure. Les pauvres vivent dans une très grande misère à la fois matérielle, physique et morale.
Et les enfants en sont les premières victimes : leur avenir se limite aux décharges ou à l’errance dans les rues avec tous ses dangers.

Christian et Marie-France des Pallières, les fondateurs

Christian et Marie-France des Pallières, les fondateurs, étaient de jeunes retraités en mission humanitaire à Phnom Penh, au Cambodge, quand ils découvrent l’inimaginable : une décharge à ciel ouvert où vivent et travaillent des centaines d’enfants qui se nourrissaient des déchets et risquaient leur vie tous les jours.

« Je restais là sans savoir quoi faire, avec l’envie de pleurer ou de hurler. »

Choqués, ils décident immédiatement de « faire quelque chose » pour répondre à la demande, simple, des enfants : un repas par jour et aller à l’école.

En savoir plus sur les fondateurs

La mise en place de programmes adaptés pour sortir définitivement les enfants de la misère

Christian et Marie-France commencent la distribution de quelques repas sur la décharge pour les enfants affamés mais, rapidement dépassés par la situation, ils se rendent en France fin 1995 pour alerter leur famille et leurs amis qui, face à l'urgence, se mobilisent. A leur retour au Cambodge, ils montent un programme de distribution de repas et de premiers soins, directement sur la décharge dans une petite paillote. 

Le couple a ensuite voulu scolariser ces enfants mais les parents étaient si pauvres que, pour qu'ils acceptent, il a fallu leur donner le manque à gagner de leurs enfants sous forme de distribution de riz. 

Puis, une petite école a été construite. Elle accueille d'abord 10 enfants, puis 40, puis 100... Et 250 lors de la rentrée de 1997 ! 

Face à la maltraitance et les violences subies par les enfants, un programme de protection a été mis en place afin de les protéger des dangers dans leurs familles ou dans les rues. 

Quelques années plus tard, Christian et Marie-France des Pallières se sont aperçus que l'école primaire et secondaire ne suffisait pas et que certains jeunes - même avec le Brevet en poche - ne trouvaient pas de travail et retournaient sur la décharge. Alors ils ont créé un programme de formations professionnelles - ce qui n'existait pas dans le pays ! - adaptées aux besoins du marché de l'emploi cambodgien. 

Depuis, l'association continue de s'adapter aux besoins des enfants et de leurs familles. 

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Une famille dans une zone de grande pauvreté
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Des enfants en classe dans le centre PSE de Phnom Penh
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Un ancien de PSE aujourd'hui manager dans un restaurant

La situation au Cambodge aujourd'hui

Les familles cambodgiennes les plus vulnérables s’éloignent de plus en plus du centre-ville sous la pression du développement urbain. Elles sont éparpillées dans des zones de grande misère, vivant dans des petites maisons faites de tôles et de bois, n’ayant pas toujours l’électricité ni l’eau courante, dans des environnements très dégradés et pollués. Lorsqu’ils le peuvent, les parents tentent de survivre en faisant des « petits métiers » : chantiers de construction, ventes de rue, cueillette et vente de liserons d’eau), mototaxis, lavage du linge des autres... Ces métiers sont mal rémunérés, éphémères et sans avenir.

 

Aujourd'hui, PSE soutient 3 000 de ces familles vulnérables à Phnom Penh, Siem Reap (Angkor) et Sihanoukville. Plus de 6 500 enfants bénéficient de nos programmes chaque année et 4 500 diplômés sont déjà dans la vie active. Mais il reste encore beaucoup d’enfants au bord de la route, à sauver. Notre histoire continue de s’écrire ! 

Devenez moteur du changement et parrainez un enfant !

Leakhéna, une ancienne enfant de la décharge devenue directrice générale

Enfant de la décharge, Leakhéna a été parmi les premiers enfants pris en charge il y a plus de 25 ans par le couple des Pallières. Grâce à l'association, elle a pu aller à l'école et se former à un métier. Elle a fait le choix de travailler au sein de PSE pour, à son tour, lutter contre la pauvreté et la violence dont sont victimes les enfants. 

Leakhéna a commencé comme assistante sociale, puis directrice du département social. Elle est ensuite devenue directrice générale adjointe avant d'être nommée au poste de directrice générale de l'association au Cambodge en août 2021. 

En savoir plus

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L'histoire du logo de Pour un Sourire d'Enfant en images

L’histoire du logo de Pour un Sourire d’Enfant

Christian et Marie-France des Pallières, fondateurs de Pour un Sourire d'Enfant, ont rencontré Chenda en 1995 sur la décharge, où elle vivait et travaillait. 

Au début, la petite fille avait un visage très fermé qui s'est transformé lorsqu'elle a souri. Pour Christian et Marie-France, cette transformation est le symbole même de Pour un Sourire d'Enfant et c'est pourquoi ils ont décidé d'en faire le logo de l'association. 

Chenda a été scolarisée à Pour un Sourire d'Enfant et y a même suivi une formation professionnelle.

Aujourd'hui mère de 3 enfants, elle est vendeuse à côté de la nouvelle décharge de Phnom Penh, où son mari travaille comme superviseur du terrain.