Aller au contenu principal

Les camps "d’hiver"

Vivez comme si vous y étiez les camps PSE 2022 !

C’est reparti ! Les camps d’été qui n’avaient pas pu se tenir depuis 3 ans, Covid oblige, n’ont pu avoir lieu en août, comme d’habitude, puisque l’année scolaire cambodgienne, démarrée le 3 janvier, s’est déroulée non-stop jusqu’à fin novembre. Mais je savais bien que Marisa, la grande organisatrice de ces camps, un moment découragée, trouverait une solution. Et elle l’a trouvée ! Les camps d’été qu’elle menait de main de maître depuis 2003, sont devenus, du 26 novembre au 29 décembre, des "camps d’hiver", si tant est que l’on puisse parler d’hiver avec des températures entre 31 degrés, le jour et 23, la nuit. Mais nous sommes encore dans l’hémisphère Nord et c’est donc quand même notre hiver, même s’il n’a rien à voir avec celui de l’Europe…

Depuis la mi-novembre, ont commencé à arriver Marisa et Fernando, puis les 40 coordinateurs européens puis, le 26 novembre, les 70 moniteurs européens. Réunions de formation des moniteurs khmers se succédèrent les soirs et les weekends car, depuis 3 ans, beaucoup des moniteurs khmers, diplômés et partis dans la vie professionnelle, ne sont plus disponibles…

Le soir du 28 novembre, a eu lieu la grande fête de fin d’année des pensionnaires, et internes (les plus grands) auxquels s’étaient joints la centaine de moniteurs en pleine préparation de leur camp. Et le lundi 5 décembre au matin, les camps ont démarré avec près de 3000 enfants et jeunes, avec 225 moniteurs khmers, venus rejoindre les Européens. Il y a 11 camps "normaux", ainsi que des camps spéciaux pour 300 ados, 49 enfants avec handicaps, 87 pensionnaires qui n’ont pu rentrer chez eux et 34 petits de l’âge de la Maternelle. Tout cela sur 9 lieux différents : dans les 3 parties du Centre ("old land", "new land" de l’autre côté de la route, et OBK) ainsi que 5 "paillotes".

Le tourbillon habituel, toujours aussi joyeux et sympa, même si parfois un peu bruyant, avec les coordinateurs en t-shirts blancs et les moniteurs en vert. Mais ces camps sont importants pour que les enfants restent pris en charge pendant les vacances et ne risquent pas d’aller travailler ou, au mieux, de tourner en rond dans leurs communautés sans rien à faire que des bêtises. Et puis, leur présence dans les camps est une des conditions pour que leurs familles continuent à recevoir le riz comme en périodes scolaires !