Beatrice, comment avez-vous connu PSE ?
« Nous connaissions Pour un Sourire d’Enfant depuis longtemps, grâce à des personnes de notre entourage. Quand nous sommes partis en Asie, en expatriation à Hong Kong, nous avons rencontré Claire Jacolin, bénévole dans l’antenne locale. Nous avons été conquis par son enthousiasme et son accueil. On nous a proposé de nous joindre à un voyage avec les bénévoles de l’antenne pour venir découvrir le centre PSE à Phnom Penh. Nous sommes partis 1 semaine sur place… Nous avons été très touchés par l’énergie qui se dégageait de ce projet, par l’accueil des équipes et des enfants et par la rencontre avec Marie-France, Mamie.
Je me souviens, le premier jour sur place, j’ai accompagné des enfants, notamment en situation de handicap. Au début, j’ai été très déstabilisée, car je ne trouvais pas ma place, je ne savais pas quoi faire pour aider… Et là je crois que quelqu’un m’a dit « Mais tu sais, il y a de la place pour tout le monde ». Je me suis tout de suite sentie mieux. Le jour suivant, on a fait passer des entretiens en anglais à des étudiants et là je me suis vraiment sentie à ma place. Quel que soit qui tu es, tu trouves une place dans cette association. »
Sébastien, comment vous vous êtes engagé avec PSE ?
« On voulait faire quelque chose pour agir de notre côté. Alors, parler de parrainage et tout ça, c’est pas trop notre truc. Mais une chose qu’on sait faire et qui nous passionne, c’est le théâtre.
Nous sommes retournés au Cambodge l’année suivante pour jouer le Malade imaginaire. Nous avons notamment joué à PSE devant 300 pensionnaires et Mamie ! Nous avions prévu de jouer des extraits très parlant et en costume, car les enfants ne parlent pas français. Un moment on leur a demandé « mais vous comprenez ? » Ils nous ont dit « non mais c’est super, continuez ! » Ils avaient un regard émerveillé, les yeux brillants et étaient très attentifs ! Finalement, nous avons quand même demandé à quelqu’un de traduire un peu !
Nous sommes revenus l’année suivante avec notre troupe de théâtre « jeune » puis nous avons créé et organisé un festival de théâtre à Hong Kong pendant 5 ans au profit de PSE. Le dernier a été annulé en raison la situation sanitaire. Depuis, nous sommes revenus en France. On s’est dit qu’on ne pouvait pas baisser les bras et on a eu envie de se lancer à Cabourg, celle ville de culture qu’on aime tant ! »
Vous êtes disponible pour donner un coup de main pour les prochaines théâtrales de Cabourg, contactez, Béatrice et Sébastien Biessy : [email protected]