Au Cambodge, la moitié de la population a moins de 25 ans. Trente ans après la fin de la longue période de guerre civile, dont les années Khmers rouges qui ont éliminé toutes les personnes susceptibles de transmettre aux nouvelles générations éducation, culture et formation, le pays souffre encore d’une grave crise de l’enseignement, qui touche de plein fouet les plus pauvres, et lutte pour y remédier. La pandémie s’est invitée et a provoqué un nouveau recul. Seuls 43% des enfants des milieux défavorisés atteignent le collège. Dans le même temps, l’économie du pays se développe mais peine à trouver les compétences nécessaires.

A PSE, nous sommes en contact avec ces familles qui restent au bord du chemin, et nous nous refusons de nous résigner aux situations de grande détresse que nos assistants sociaux ont sous les yeux tous les jours. Alors nous questionnons sans cesse notre modèle, afin de continuer à mettre en place les dispositifs d’accompagnement, de scolarisation et de formation qui répondront au mieux à l’évolution des besoins de nos jeunes, mais aussi de l’évolution des besoins du marché. Il s’agit ici non seulement de libérer ces enfants de la misère et de la maltraitance, de leur offrir un avenir meilleur, mais aussi de contribuer à développer le capital humain du Cambodge, ce beau pays.

Vous lirez dans ce journal, à travers le témoignage de Karuna, mais aussi de Mith, que ça marche ! Les bénévoles des antennes qui s’organisent pour aller voir sur place vous le confirment. Et tout ceci, c’est grâce à nous tous qui croyons en cette belle aventure au service de plus de solidarité dans le monde.

Alors, on continue, tous ensemble !

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