"Il n'y a pas d'autres solutions que l'éducation"
PSE soutient la scolarité de plus de 4 000 enfans en école publique. Mais pour bon nombre d'enfants, cela ne convient pas. Pour pouvoir garantir de les mener jusqu'à un métier, des programmes spécialisés ont été développés au fil du temps, en suivant l'approche adoptée dès les débuts par nos fondateurs Christian et Marie-France des Pallières : un problème, une solution !
L'école plutôt que le travail : une compensation en riz !
Nos familles sont si pauvres que nombre d'entre elles ont besoin pour survivre d'une compensation en riz donnée par PSE pour que le manque à gagner qu'elles subissent en laissant leurs enfants venir étudier, au lieu de rapporter un peu d'argent en travaillant.
Déscolarisations ? L'école de rattrapage scolaire
Certains enfants sont très peu allés à l'école - et même parfois jamais. Ils ont accumulé des retards considérables. Ainsi, chaque année, nous accueillons 700 élèves dans notre propre école, où ils rattrapent deux niveaux en une année grâce à notre méthode d'enseignement accéléré, animé par une pédagogie ludique et dynamique.
Décrochages scolaires ? Le dispositif "entre-deux"
Aux jeunes qui, malgré cela, ne s'adaptent pas au rythme scolaire, nos éducateurs du programme "entre-deux" proposent alors un rythme alternatif de quelques semaines, ponctuées d'activités sportives et culturelles et de découverte de différents métiers. A l'issue de cette période, un projet est défini avec le jeune, pour lui redonner confiance et motivation pour les études, avec un suivi individualisé dans le temps.
Besoin d'une professionnalisation accélérée ? Les formations courtes
Les jeunes peuvent aussi faire le choix de suivre une formation courte professionnalisante de 6 mois, dans l'un des cinq domaines : couture, cuisine, ménage et art de préparer le café, soins de beauté et d'esthétique, ou encore réparation de téléphones.
La continuité scolaire pendant la crise sanitaire
Au Cambodge, les écoles ont été fermées de mi-mars à fin septembre 2020. D'octobre à décembre, elles ont vécu des périodes d'ouvertures et de fermetures successives. Pour limiter l'impact terrible de l'arrêt de la scolarisation sur les enfants, notre équipe au Cambodge avait mis en place une distribution et collecte hebdomadaire de devoirs, préparés et corrigés par nos enseignants. Chaque semaine, les enfants avaient des temps de rencontres avec leurs professeurs.