
L'enfance
« Quand j'étais petite ma famille n'avait pas d'argent. Nous avons dû quitter la campagne et nous installer en ville » raconte Pissey, 23 ans et ancienne bénéficiaire des programmes de PSE. « Pendant la première année à Phnom Penh, nous ne savions pas quoi faire donc je vivais dans la décharge. J'y allais pour trouver du plastique ou de l'aluminium que je pouvais vendre. Après, mes parents ont commencé à vendre de la nourriture à la sortie des usines. Tous mes frères et soeurs devaient rester à la maison pour aider mes parents à préparer la nourriture. »
C'est finalement en 2006 que Pissey rejoint PSE et commence son éducation. « En arrivant à l'école, pour la première fois de ma vie, j'avais du riz et de la nourriture. J'ai pleuré car je n'avais jamais eu tout cela avant ! » se rappelle-t-elle. « Même si j'avais déjà 8 ans, je ne pouvais pas lire de livres car je ne savais pas écrire khmer. »
L'avenir
Aujourd'hui, Pissey partage ses compétences en enseignant à son tour aux étudiants de notre école. Son rêve ? Ouvrir un restaurant à Phnom Penh où elle espère gagner en renommée grâce à ses talents de Chef !
Une réussite possible grâce au parrainage
Depuis le début de leurs actions au Cambodge, Christian et Marie-France des Pallières, les fondateurs de PSE, ont fait le choix de compter sur le parrainage pour assurer la pérennité des programmes de l'association. L'engagement que nous prenons auprès des enfants est fort : nous les menons de la misère à un métier !
La prise en charge globale que nous offrons aux enfants se fait sur la durée. Nous nous engageons jusqu'au bout et ne laissons aucun enfant au bord de la route.