
Alix : "Le volontariat à PSE est une aventure humaine inoubliable"
« Je m'appelle Alix, j'ai 22 ans et je suis à PSE pour 6 mois en tant que volontaire au département communication.
Je connais l'association depuis longtemps : en 2013, quand j'avais 12 ans, pendant un voyage en Asie avec ma famille, nous voulions aller voir l'association mais malheureusement l'école était fermée ce jour-là. En 2016, j'ai vu le film-documentaire "Les Pépites" et beaucoup de souvenirs de ce voyage sont remontés. J'ai été très émue, et je me souviens qu'à ce moment-là, je me suis dit que si j'avais un jour l'occasion de faire du volontariat associatif, ça serait pour PSE.
Je suis en école de commerce et pour mon année de césure, j'ai eu envie de m'engager pendant 6 mois auprès de PSE. C'est la seule association que j'ai contactée, car c'était là que je voulais aller ! Au début, 6 mois me semblait long mais finalement ça passe très vite.
Au fur et à mesure j’ai réellement pris conscience à quel point cette expérience était incroyable !
Je travaille dans le département communication et au début, je ne savais pas vraiment en quoi cela consistait. Je me suis rapidement rendue compte que c'est une mission très complète puisqu’elle touche à tout, cela me permet d’être au cœur de PSE et de découvrir l'association en détail : le fonctionnement interne mais aussi toutes les actions sociales et leur impact !
Je rencontre les familles, les étudiants, les équipes, les anciens élèves... Et j'échange aussi avec des parrains ou des gens qui viennent découvrir le travail de l'association lors des visites du centre : ils sont ébahis de découvrir tous ce qu’ont mis en place Papy et Mamie à PSE, tout ce qui était imaginable ils l’ont fait !
Quand je suis arrivée à PSE, je n'imaginais pas que le centre était aussi grand ni qu’il accueillait autant d’enfants ! Voir ce que j'avais vu dans "Les Pépites" de mes propres yeux était impressionnant : des hordes d'enfants très souriants, alors qu'ils ont des vies tellement compliquées. Les problèmes que l'on rencontre au quotidien ne sont rien à côté de ce qu'eux vivent, ça remet les idées en place !
Je crois que je n’ai jamais vu autant de sourires qu’à PSE.
On a l'impression que les enfants nous connaissent déjà car ils viennent naturellement vers nous, pour jouer, faire un câlin ou essayer de discuter. Je ne pensais pas qu’il serait aussi facile de créer un lien avec des enfants avec le barrage de la langue, et pourtant ! Je passe beaucoup de temps avec les pensionnaires, ces enfants protégés car maltraités dans leur famille. Un jour, j'ai été très émue par Sokine, une petite fille. J’avais passé la journée entière à la filmer pour un projet ; à la fin je lui ai offert des bonbons à partager avec les autres pour la remercier. Elle a eu les larmes aux yeux, et a sauté dans mes bras comme si c'était le plus beau jour de sa vie. J'ai été bouleversée car ce n’était pas grand-chose pour moi, mais cela l’a rendue tellement heureuse.
J'appréhende déjà le retour à la vie normale car j'ai peur d'être en décalage avec mes amis et ma famille, de ne pas pouvoir partagée ce que j’ai vécu.
À mon retour en France, je souhaite continuer de m'investir pour PSE dans une antenne de soutien. Je trouve ça super de pouvoir faire perdurer notre volontariat en France en tant que bénévole et de revoir des anciens volontaires avec qui on a partagé ce projet commun, ça crée du lien et ça donne vraiment envie de continuer à aider PSE ! »