
L’engagement d’Estelle pour les enfants et les équipes de Pour un Sourire d’enfant
Mettre son savoir-faire au service de PSE
A 28 ans, diplômée en psychologie depuis 4 ans, Estelle a sauté le pas et a décidé de réaliser le projet humanitare dont elle rêvait depuis toujours.
« J'ai travaillé 3 ans en tant que remplaçante psychologue du travail. Mon contrat a pris fin en août 2023, j'ai donc pu me lancer dans mon projet d'humanitaire à ce moment-là. C'était un projet que j'avais déjà en tête, mais j'attendais d'avoir assez d'expérience professionnelle pour partir. Ca me semblait nécessaire pour me sentir légitime et plus confiante dans ce que j'allais pouvoir apporter à l'association » explique-t-elle. « Mes années d'accompagnement du personnel hospitalier m'ont été précieuses et m'aident aujourd'hui dans mon volontariat à PSE en tant que psychologue ».
Le projet humanitaire d'Estelle ne date pas d'hier. Depuis plusieurs années déjà, elle réfléchissait à la manière dont elle pourrait mettre son savoir-faire au service d'une cause juste. « Je voulais faire depuis longtemps mais j'avais envie ded répondre à un besoin ! »
« C'est une connaissance qui m'a parlé de PSE et en me renseignant, c'est l'association qui m'est apparue comme la plus éthique. J'ai alors visionné le film Les Pépites, j'en ai appris plus sur l'histoire et le contexte du Cambodge. PSE était vraiment l'association que je souhaitais rejoindre ». Estelle a alors envoyé une candidature spontanée et quelques mois plus tard, elle partait au Cambodge pour apporter son aide au développement du département de psychologie de PSE !
La psychologie : un enjeu humanitaire
« Au départ, il y a eu un temps d'adaptation. L'avantage d'être autonome, c'est que je peux directement aller contacter les personnes que je souhaite rencontrer et je suis aussi en lien avec d'autres ONG. D'un autre côté, la barrière de la langue peut être une difficulté quand on veut des éléments précis. C'était important pour moi de connaître les besoins sur place mais comme je ne parle pas khmer, cela n'a pas été si facile ».
« J'ai remarqué qu'au Cambodge, la question de la psychologie fait encore un peu peur, ce n'est pas très bien compris. Chez les enfants, on voit que beaucoup sont méfiants. C'est pour ça que la communication sur le rôle des psychologues, en s'adaptant au contexte local, est essentielle ».
Un volontariat mémorable
« Je suis arrivée avec un regard très neuf à PSE. J'ai été très impressionnée, c'est très grand et extrêmement bien organisé, il y a énormément de programmes proposés et un suivi complet des enfants. On a rencontré Mamie [Marie-France des Pallières, la fondatrice de PSE] à plusieurs reprises, j'ai été très touchée de pouvoir échanger avec elle directement. Je suis vraiment heureuse d'avoir pu faire mon volontariat avec Pour un Sourire d'Enfant. Je n'aurais pas pu rêver mieux. Je le vois chez les enfants, le centre est un espace de sécurité qui leur est assuré et ça, c'est beaucoup pour eux » conclut Estelle.