Hélène, la transmission de son expérience humanitaire pour continuer son engagement :

Hélène, la transmission de son expérience humanitaire pour continuer son engagement

Hélène au Cambodge avec un chapeau de paille sous une paillote

De retour d'un volontariat, Hélène continue son engagement dans sa vie personnelle et professionnelle !

"Je suis partie au Cambodge de janvier à mars 2020, j'étais prof d’anglais et quand je suis rentrée, je voulais continuer à aider.

Quand j’ai déménagé à Lille, j’ai commencé à faire partie de l’antenne PSE Nord. "

Des souvenirs d'une expérience inoubliable ...

"J'ai été assistante professeur d’anglais et je donnais des cours de 7h à 15h à des jeunes de 16 à 24 ans. J’avais, entre autres, des niveaux débutants. C’était assez difficile pour communiquer, ne parlant pas vraiment khmer, mais en même temps, c’était hyper challengeant et fascinant de voir tout ce que nous pouvions nous dire sans parler ! J’avais aussi des jeunes de niveaux C1 et C2 donc très bon en anglais et nous avons eu beaucoup d’interactions. Cela nous a beaucoup rapprochés et notamment au moment où ils ont dû quitter le centre à cause du COVID. J’ai adoré ma mission et la diversité dans les enseignements, c’était très varié.

Quand je suis arrivée à PSE, les deux professeurs sur la photo m’ont présenté aux jeunes et c’était très drôle de voir leur réaction, ils étaient très curieux de ma peau blanche, de ma culture… Au fur et à mesure, nous avons fait tomber les barrières et nous avons beaucoup échangé sur nos vies respectives. J’aurais aimé passer plus de temps avec eux. Je suis nostalgique en y repensant, j’aimerais y retourner !"

Helène, au milieu, est entourée de ses anciens collègues cambodgiens et d'une volontaire

"Un moment que j’aimais beaucoup c’était le soir lorsque l’on se retrouvait dans un petit restaurant à côté de PSE, Chanthon, avec tous les volontaires. C’était toujours très convivial. Un jour, j’ai même pris un cours de cuisine là-bas pour apprendre à faire du riz frit et du lok lak ! C’était peut-être un signe car je viens de me reconvertir et je travaille dans une cuisine participative !"

Helène a un t-shirt rouge et est assise au fond d'une salle de classe avec les enfants de PSE

Un partage d'expérience dans le milieu professionnel

En 2020, après son retour de mission, Hélène s'est engagée au sein de l'antenne de bénévole de PSE Nord. Elle a rejoint l'entreprise Décathlon et a choisi de les embraquer dans son aventure...

"Comment j’en suis arrivée à parler de PSE chez Décathlon ? C'est lorsque nous avons commencé à organiser le Phnom Penh Express l’année dernière." Cette course solidaire est une initiative des anciens volontaires pour lever des fonds autour d'une action dynamique et amusante. "Je me suis tout de suite dit qu’il y avait un truc à faire car en travaillant chez Décathlon, relier les valeurs du sport et du volontariat me paraissait assez évident. J’avais déjà rencontré le directeur de la fondation Décathlon car c’est un sujet qui me touche et m'intéresse. J'ai alors parlé du projet et demandé ce qu'il était possible de faire. Ils ont décidé de nous faire un don !"

"De manière générale, un don pour une entreprise ce n'est pas grand chose d'autant plus qu'elle peut le défiscaliser. Il ne faut pas hésiter à en parler dans les fondations quand ce sont de grandes entreprises comme Décathlon mais sinon dans les départements communication ou Ressources Humaines. Il y a toujours une porte d’entrée pour parler de PSE."

"A côté de ça, pendant une réunion mensuelle, j’ai parlé du défi sportif que l'on organisait pour PSE et j’ai plusieurs collègues qui ont choisi d’y participer. Franchement, l'expérience que j’en retire c’est que quand tu parles de ton engagement associatif au boulot, souvent les gens ont de grands yeux émerveillés et trouvent ça génial ! Ils ont envie d’aider aussi !"