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Jean, une volonté de s'engager

Portrait de Jean, volontaire dynamique de l'école de gestion et vente de PSE.

A seulement 25 ans, Jean n’en est pas à sa première expérience à l’étranger : après ses études en Angleterre, il part vivre en Nouvelle Zélande pendant plus d’un an – l’occasion de réfléchir à ses envies professionnelles. Depuis toujours, il veut aider les autres alors pour lui « c’était une évidence de venir faire un volontariat à PSE »

Les Camps PSE, sa première expérience avec l’association

La rencontre entre cet amoureux de l’aventure et PSE a eu lieu quelques années auparavant, en 2019, lorsque Jean devient volontaire pour les camps PSE, des camps de vacances d’un mois pendant les vacances scolaires des enfants pour éviter qu’ils ne retournent travailler ou soient livrés à eux-mêmes. Il avait découvert le Cambodge lors d’un voyage familial et avait profondément aimé ce pays. « Je me souviens d’avoir été marqué par la pauvreté. Moi qui avais déjà cette idée d’humanitaire dans un coin de la tête, je savais que je reviendrai pour faire quelque chose. » 

Sa première expérience avec PSE lors des camps de 2019 a été une véritable claque. « Je me suis donné à fond pendant 4 semaines ! Cette expérience a été un véritable déclic pour moi : pour la première fois de ma vie, ce que je faisais avait du sens. C’était trop beau » explique-t-il, encore ému. « En rentrant, je n’avais que PSE à la bouche ! »

Une nouvelle mission de volontariat

Depuis près d’un an, Jean est revenu à PSE pour une mission très différente : il est assistant de développement chargé de l’anglais à l’école de gestion et vente. Au quotidien, Jean est assez autonome, un aspect qui lui plait beaucoup.

« Je développe les compétences en anglais de plusieurs groupes d’étudiants et ai pu choisir d’axer mes cours comme je le souhaitais, je mise donc sur une pédagogie très vivante ! ». Au programme des cours de Jean : présentations, mises en situation, sketch, chansons, analyses de vidéos, jeux interactifs… « C’est important de varier les manières d’apprendre l’anglais » rappelle-t-il. Il travaille également sur l’employabilité des jeunes. « J’entraine les étudiants à faire des entretiens en anglais et les accompagne sur du coaching individuel ou des workshops. Je leur explique comment bien se renseigner sur les entreprises ou encore comment rédiger des lettres de motivation ».

Développer une vie de campus dynamique qui laisse place à la pratique

Parce que l’anglais ne s’apprend pas que dans les salles de classe, Jean a développé de nombreux projets qui dynamisent la vie du campus de l’école de gestion et vente. « J’ai par exemple mis en place le ‘English Tuesday lunch’ où des volontaires déjeunent avec un groupe de 5 étudiants. L’objectif est de parler en anglais uniquement » explique-t-il. « Depuis novembre, j’ai aussi créé un ‘English corner’ où les étudiants peuvent découvrir un univers anglophone : posters en anglais, musiques en anglais, événements en anglais tous les vendredi… Un petit groupe de 16 étudiants volontaires m’accompagnent sur le projet, c’est très motivant ! ». Dernièrement, Jean et les étudiants ont organisé un concert de musique live. Un vrai défi logistique, mais un résultat positif !

Et depuis quelques semaines, les étudiants de l’école de gestion et vente en filière Vente et marketing ont également la chance de pratiquer dans une boutique d’application, une salle qui fait office de magasin vendant vêtements et goodies. 

Une intégration au sein de PSE réussie

« C’est très facile de nouer des relations privilégiées ici car les enfants et les jeunes viennent facilement vers les volontaires ! » explique Jean. 

Le jeune volontaire passe également une partie de son temps libre avec les étudiants et les pensionnaires – ces enfants qui vivent à PSE pour être protégés de situations familiales violentes. « Le soir, avec les volontaires, on organise des activités comme des karaokés, des soirées cinéma, des cours supplémentaires… Et le weekend, on peut emmener les étudiants faire des activités à l’extérieur de PSE. J’ai pu faire découvrir le Palais royal, le musée national ou encore le musée sur le génocide des khmers rouges à différents groupes d’étudiants. »

Mais le moment qui a particulièrement ému Jean, c’est la journée passée chez une étudiante avec toute la classe pour cuisiner et discuter. « J’ai des frissons rien que d’en parler ! »

L’heure du bilan

Dans quelques semaines, Jean va terminer sa mission à PSE. « Au cours de ma mission j’ai pu transmettre du savoir, des idées et des valeurs aux étudiants et aux enfants, c’est une des meilleures sensations que j’ai pu vivre jusque-là ! »

Les rencontres ont été nombreuses et toutes ont été marquantes, alors difficile d’en choisir une lorsqu’on lui demande. « S’il faut en choisir une, je dirais Pisey. En discutant avec elle, j’ai découvert qu’elle avait été bénéficiaire des camps PSE en 2019 quand j’y étais et elle se souvenait de moi ! J’ai pleuré d’émotions en entendant ça. J’ai passé beaucoup de temps avec elle et ses amis au cours de ma mission et j’ai essayé de l’aider quand elle en avait besoin. Lorsque mes parents sont venus me rendre visite, j’ai voulu qu’ils la rencontrent, c’était très émouvant ! »

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Jean Balme, volontaire PSE entouré d'étudiants
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Jean Balme, volontaire PSE entouré d'étudiants lors d'une activité
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Jean Balme, volontaire PSE avec un autre volontaire et des étudiants