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Philippine, volontaire passionnée

A 22 ans, la jeune étudiante s'est engagée pour une mission de six mois à l'école de gestion et vente. Elle témoigne de cette expérience qui change la vie.

S'engager pour être utile

Sourire aux lèvres et teint halé, Philippine est une jeune étudiante dynamique de 22 ans. Elle termine son volontariat à PSE, l'occasion d'en faire le bilan. Et elle prévient en riant : « quand je raconte mon expérience à PSE, je pourrais en parler des heures et des heures ! ».

Après une licence de droit, Philippine se réoriente vers une école de commerce, l'EM Lyon. Elle a alors l'opportunité de faire une année de césure pour laquelle, elle souhaitait faire un stage d'abord, puis « une mission humanitaire utile, à l'étranger ».

Elle pense immédiatement à Pour un Sourire d'Enfant, cette association qui la touche tant, notamment après qu'elle a vu le film-documentaire Les Pépites de Xavier de Lauzanne (2016). Ses parents sont également de fidèles donateurs.

« J'étais sûre qu'à PSE, j'allais pouvoir acquérir des compétences professionnelles et personnelles » explique-t-elle. Et en effet, la mission d'assistante de développement de l'école de gestion et vente qui lui est proposée correspond tout à fait à ses études et à ses expériences personnelles. 

Une mission épanouissante

« J'ai eu l'opportunité de travailler sur plusieurs gros projets au cours de mon volontariat » raconte Philippine. « Un programme de mentoring, en partenariat avec Natixis, l'organisation d'une journée d'entretiens blancs ou j'ai fait venir 18 entreprises pourr faire passer des entretiens à 99 étudiants, et une semaine de conférences ». La jeune femme parle avec passion de ces différents projets qui ont rythmé son volontariat. « C'était une grosse organisation à chaque fois, et j'ai adoré ! Tout s'est très bien passé, et quel plaisir d'être en contact avec des entreprises, des bénévoles et des étudiants ». 

A côté de ces projets, Philippine a également eu la chance d'etre en contact direct avec les étudiants de l'école de gestion et vente de PSE. « J'ai donné des cours d'informatique aux élèves pour qu'ils apprennent à mieux taper à l'ordinateur et mieux connaître les programmes comme Word, Power Point, Excel. J'ai aussi suivi un étudiant en situation de handicap moteur pour l'aider à taper à l'ordinateur et à pratiquer l'anglais, afin de s'assurer qu'il ne prenne pas de retard ».

Cette expérience de volontariat a été très formatrice pour la jeune femme. « J'ai été responsabilisée et j'ai développé plein de compétences comme l'adaptation ». En effet, elle ne cache pas les difficultés auxquelles elle a dû faire face au début. « Trouver sa place quand on a 22 ans et s'adapter à un fonctionnement différent de celui qu'on connaît n'est pas évident. En plus, il y a la barrière de la langue. Malgré ça, j'ai été très bien accueillie au sein de l'équipe et je pense que tout le monde est reconnaissant du temps qu'on vient passer à PSE ».

Des rencontres marquantes

Philippine a beaucoup côtoyé les étudiants et certains l'ont particulièrement touchée. « Je ne devrais pas le dire, mais Kim est mon étudiant préféré » dit-elle sur le ton de la confidence. « J'ai cerné qu'il a énormément de potentiel et je vois bien qu'il se donne son maximum pour réussir ! Il est curieux et pose plein de questions. Il a d'ailleurs fait un très bon entretien blanc avec une entreprise qui s'est dite prête à le recruter plus tard ! ». Une belle success story qui ne fait pourtant pas oublier à Philippine une dure réalité. « J'ai visité deux fois les bidonvilles où vivent les enfants et les jeunes pris en charge par PSE » explique-t-elle. « J'ai trouvé ça très dur et j'étais complètement sonnée par ce que j'ai vu. On comprend d'où viennent ces enfants, c'est très important ! Et ça donne encore plus de mérite au travail fait par PSE ».

La posture de Philippine envers les étudiants a aussi été fortement impactée. « J'ai compris que les élèves ne connaissent rien au monde de l'entreprise. Ils n'ont jamais vu partir quelqu'un au travail tous les matins, comme nous on l'entend » dit-elle. « Ça m'a permis de mieux cerner leurs besoins et de m'y adapter ».

De beaux apprentissages

Cette mission a été largement formatrice sur le plan professionnel mais aussi personnel. « J'ai énormément appris sur moi-même au cours de cette mission. Je sais maintenant que si un projet me plait, je suis capable d'être passionnée et de me donner corps et âme pour qu'il réussisse ». 

Désormais, Philippine prépare son départ. « Je suis un peu triste » dit-elle, « c'est passé tellement vite ! ». Mais cet engagement de six mois ne s'arrêtera pas là pour l'étudiante qui souhaite désormais s'investir pour PSE en France, près de chez elle. « Je ne vais pas quitter PSE en partant du Cambodge » conclut-elle.